Barrage de Verdonnier
France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Magné
Historique
La question des niveaux d'eau dans les marais mouillés, à la saisons sèche comme en hiver, est une préoccupation constante des autorités dans les années 1850-1870. Un ensemble de barrages, provisoires ou définitifs, est établi dans les conches par les services des Ponts et chaussées, en concertation plus ou moins étroite avec les communes. Le 29 novembre 1865, l'Etat préconise ainsi d'établir un barrage d'été sur le bief Saint-Germain, près de la Grève, pour laisser de l'eau suffisante dans la Sèvre Niortaise en amont, afin de faciliter la navigation. A l'été 1870, alors que l'on manque d'eau dans les marais mouillés alentour, l'Etat décide de placer deux nouveaux barrages provisoires sur des conches des marais de Magné, l'un sur la conche de la Perrine, au nord de l'écluse du Marais Pin, l'autre sur le bief Saint-Germain, près de la ferme de Verdonnier. Ils viennent compléter le dispositif de barrages déjà déployé au cours des années précédentes dans les environs. En décembre, l'ingénieur Espitallier est chargé de concevoir deux barrages avec un passe-bateau pour chacun. Or, ce projet est refusé le 9 janvier 1871 par le conseil municipal de Magné qui estime que la décision sur l'opportunité des barrages revient non pas à l'Etat mais à la commune. Si le barrage de Verdonnier est effectivement construit, la réalisation de son passe-bateau semble repoussée jusqu'en 1902, date à laquelle il est aménagé suivant le projet conçu par l'agent-voyer François Truchet. Le système de poutrelles originellement établi sur ce barrage, a été remplacé par un système de vanne levante, sans doute dans les années 1960.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 19e siècle, limite 19e siècle 20e siècle |
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Dates |
1870, daté par source 1902, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Truchet François, agent voyer (attribution par source) Auteur : Espitallier Eugène, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source) |
Description
Le barrage de Verdonnier est établi sur le bief Saint-Germain qui s'écoule à l'est de l'ancienne île de Magné, entre la Sèvre Niortaise et la Vieille Sèvre ou bras de Sevreau. Le barrage mobile comprend une seule travée, entre deux culées maçonnées, équipée d'une vanne levante et traversée par une passerelle. La vanne est actionnée à l'aide d'une crémaillère à cric. Pour que les barques puissent franchir le barrage, un passe-bateau a été aménagé sur sa rive gauche.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA79006202 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2025 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Barrage de Verdonnier, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/b5f7f4b2-f009-4b67-bcea-a7102b1dd1a2 |
Titre courant |
Barrage de Verdonnier |
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Dénomination |
barrage mobile |
Parties constituantes non étudiées |
passerelle ascenseur à bateau |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Magné
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Verdonnier
Cadastre: 2025 AL 20